Se couler mollement dans les épaisseurs du divan, le regard accroché au plafond : le cliché type de la séance de psychanalyse…Une analyse est bien plus que cela et cette image véhiculée par le cinéma et la littérature est souvent bien éloignée de la réalité.

La psychothérapie pourrait représenter une « part d’un gâteau » alors que la psychanalyse serait le gâteau dans son ensemble, avec, en prime, la fève, les bougies, les décors en massepain et le sucre glace…

Parfois les parts se rejoignent, se chevauchent, se cherchent et peu à peu le patient, guidé par la thérapeute, accède à une partie plus profonde de sa psyché, une partie dissimulée sous d’habiles schémas d’évitement ou de refoulement.

Une analyse, ce fameux «  travail sur soi en profondeur », offre au patient l’opportunité de clarifier sa conscience en épurant tout ce qui n’a plus aucune fonction dans le sub-conscient : conscience et inconscient se rejoignent et c’est un être humain mûri qui voit le jour. Un être qui peut pleinement exercer sa liberté tout en intégrant les notions capitales de responsabilités et d’interdépendance.

La psyché, dans ses deux polarités, dévoile sa vraie nature : volonté, force, justice, courage mais aussi bonté, intelligence, créativité, beauté et intelligence. Aucune pièce ne manque pour que l’ouvrage soit complet. Aucune souffrance, aussi terrible soit-elle, ne se tapit plus dans l’ombre de souvenirs refoulés.

La conscience retrouve sa lumière sans plus aucun risque d’éclipse due au subconscient.